A l'heure où je me couche - 14 Septembre [ Raija] MJnY4T4A l'heure où je me couche - 14 Septembre [ Raija] Sj6QOrv
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A l'heure où je me couche - 14 Septembre [ Raija]

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Sam 5 Mai - 14:30
« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent à l’heure où je me couche. »

Parmi tous les cours de Poudlard, ceux d’astronomie étaient les seuls à avoir lieu la nuit, pour une raison somme toute assez évidente. L’heure tardive à laquelle ils se déroulaient pouvait être assez exténuante, dans une semaine complète de cours. Mais Rahel les trouvaient véritablement apaisants et fascinants. Connaître le nom des étoiles, des planètes, observer leurs mouvement… Tout cela pouvait sembler totalement inutile, mais c’était le genre de cours qui assouvissait la soif de connaissance de la Serpentarde. De même, elle se demandait si, dans l’infinité de l’espace il existait d’autres astres comme la Terre qui pouvaient abriter d’autres créatures - magiques, il va sans dire.
Peut-être y avait-il un autre univers, exactement identique au notre, mais totalement dépourvu de moldus ? Ou un autre dans le quelle Rahel était une sang pure qui n’avait jamais connu la rue ? Ou un autre dans lequel elle était chez Gryffondor ?
En tous cas, ce cours sur la théorie des mondes multiples lui offrait un objet de réflexion quasi infini, pouvant accaparer son esprit pendant pas mal de temps.

A la fin du cours, le flot d’élève se précipita vers la sortie avec un désir non feint de se blottir dans leurs lits respectifs. Rahel quant à elle ne bougea pas. Elle échangea un rapide coup d’œil avec Cecil qui se rendait également dans son dortoir.
Elle s’approcha d’un des bords de la tour d’astronomie et s’accouda au balcon granitique. Malgré les manches longues de sa robe de sorcier, elle senti le froid de la pierre à travers ses vêtements, ce qui lui donna instantanément la chair de poule. Pourtant, elle ne bougeait toujours pas. Les yeux rivés sur le ciel, elle observait les astres et les constellations en pensant à des choses qu’elle prenait grand soin de garde pour elle.
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Lun 7 Mai - 13:01


Discussion nocturne


Raija baillait à s'en décrocher la mâchoire. Ses amis en profitèrent pour se moquer gentiment de lui. Avec le temps, ils savaient tous que le jeune homme en était venu à détester les cours d'Astronomie en raison de l'heure auxquels ils se trouvaient. Bien sûr, il était conscient qu'il était difficile de faire autrement, mais il aimait avoir son quota d'heure, d'autant plus qu'il devait entraîner l'équipe de Quidditch le lendemain.

A moitié avachi dans sa chaise, Raija quant à lui, souriait tranquillement aux étoiles. Bien sûr, il se rendait compte que les étoiles et le ciel nocturne était d'une splendeur à couper le souffle. Mais pour lui, rien de plus beau que celui de son île natale. Il soupira longuement, pressé d'être aux vacances d'été. Plus qu'une année et il serait libérer des moqueries venant des sorciers qui ne comprenait pas que le monde Moldus aussi pouvait offrir sa propre magie.

Il entendait la voix lente, mais poétique, de leur professeur. Peu à peu, ce son se transforma en berceuse pour les oreilles de Raija et il finit par s'endormir, comme bien souvent pendant cette matière. Quand il rouvrit les yeux, tout ses collègues de Serdaigle l'avait lâchement abandonnés et la seule personne encore restante était une fille plutôt grande et fine comme une allumette. Ses cheveux blancs était parcouru d'éclats argentés, ce qui lui donnait une aura presque... magique.

En se relevant, Raija se racla la gorge pour signaler de sa présence et vient s'accouder à la balustrade près d'elle. Il lui décocha son éternel sourire charmeur, mais un peu plus réservé. Il fallait dire que les filles qui lui arrivait au dessus de l'épaule était relativement rare.

" - On admire les étoiles en solitaire ? "

Il la regarda un instant avant de détourner le regard vers les étoiles. La jeune fille ne rentrait pas spécialement dans ses critères de beautés. Trop grande, trop fine, les cheveux courts... Mais il y avait quand même un petit quelque chose qui l'avait rendu curieux, quelque chose qui l'avait forcé à venir lui parler plutôt que de profiter de quelques heures de sommeil salvateur supplémentaires. Il resserra sa cape de sorcier autour de lui en frissonnant légèrement. Les températures n'étaient jamais clémente ici, et il n'avait jamais réussit à s'habituer.


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Mar 8 Mai - 11:27
« La plupart des choses dont rêvent les gens d'ici m'feraient mourir d'ennui. »

Les yeux perdu dans l'infinité de l'espace, son esprit vagabondait au milieu des constellations. Tant et si bien qu'elle ne se rendit pas tout de suite compte qu'elle n'était pas toute seule. D’autant plus que ce genre de moment où elle se laissait totalement aller se comptait sur les doigts  d'une main. Car cet exercice de dépersonnalisation nécessitait qu'elle soit dans un état qui se rapprochait le plus possible de la 'vraie Rahel'. La Rahel sans artifices, l'authentique. Pourtant, cette version primitive d'elle-même était de plus en plus difficile à faire remonter à la surface. A force d’adopter constamment de nouvelles attitudes, d’embrasser une palette de personnalités aux tons multicolores, elle finissait par se faire ensevelir par des forces qui la dépassaient, adhérant parfois beaucoup trop à ses mensonges qui lui collaient à la peau. Et des peaux, elle en changeait constamment, à la manière d’une mue de serpent. La vraie Rahel était donc là, quelques part au milieu d’une vallée constituée des peaux de reptile qu’elle avait un jour revêtue. Se faisant tantôt vipère, tantôt couleuvre, mais jamais démasquée.

« On admire les étoiles en solitaire ? »

Une voix au timbre profondément masculin l’extirpa violemment de ses pensées intérieures. Sa voix pourtant suave et agréable à l’oreille, avec son léger accent, lui fit l’effet d’une douche froide. Elle n’en laissa cependant rien paraître, lui rendant sans aucune difficulté son regarde charmeur.
Elle-même, elle bouillonnait.
Elle avait envie de lui rétorquer que le premier principe de la solitude c’était d’être seule et que, de toute évidence ce n’était pas le cas, qu’il était aussi bête que petit, qu’elle avait suffisamment eu affaire aux Serdaigle et leur intelligence désolante cette semaine et qu’elle n’avait pas envie de passer son temps à instruire ces emplumés bleus et argent.
Pourtant, elle n’en fit rien.
Un léger sourire ourdit promptement la commissure de ses lèvres alors que ses deux yeux émeraudes entraient en contact avec ceux du Maori, aussi sombre qu’envoutant. En tout cas, elle était à peu près certaines que beaucoup de jeunes filles en fleur devaient être sous son charme.
En levant le nez, d’un air dédaigneux – comme une Serpentarde – elle laissa s’échapper d’une voix mielleuse :

« Et toi, tu te couches toujours aussi tard, ou là tu fais juste un effort pour m’impressionner ? »

Une façon comme une autre de lui signifier qu’elle l’avait bien vu s’assoupir quelque instant plutôt, menaçant même se tomber de sa chaise à plusieurs reprise. Son regard se tinta d’un éclat malicieux. Elle n’était pas du genre à aimer les conversations normales. Elle inoculait un léger soupçon de son venin, la juste dose pour piquer l’autre plus que pour véritablement le blesser. Elle était persuadée qu’il fallait au moins ça pour encourager les gens à débiter autre chose que des plates inepties.
Ce qu’elle voulait, c’était de trouver un jour un individu capable de la surprendre et de la surpasser.
Ce jour serait-il arrivé ?
Elle n’en était pas convaincue.
Ebloui moi
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Mar 8 Mai - 14:32


Discussion nocturne


Raija éclata d'un rire profond, légèrement éraillé. Sa voix n'avait pas toujours été comme ça, bien évidement. Mais quand il avait finit par mué, tout le monde avait définitivement enterré le petit garçon adorable pour adopter le charmeur désinvolte qu'il était devenu. Il ne détestait pas qu'elle fasse preuve de caractère, bien qu'il lui laisse un petit arrière goût amer, comme une piqûre de rappel. Elle ne ressemblait en rien à sa fiancée, physiquement c'était même tout le contraire. Mais... il retrouvait toujours quelque chose chez les autres filles. Chez Rahel, c'était son sens de l'humour mordant qu'il avait cru apercevoir.

" - Je crois bien que tu m'as eu ! Malgré mon apparence, je suis loin d'être un fêtard... Ça reste entre nous ? "

Après avoir pris une apparence faussement peiné sur la première partie de la phrase, il finit celle ci par un sourire innocent suivi d'un clin d’œil. Pour lui, c'était naturel. Loin de lui l'idée de séduire une Serpentard, d'autant plus qu'il était censé être en couple avec une autre fille de Serdaigle depuis quelques jours à peine. De plus... il n'aimait pas vraiment ceux de la maison de la jeune fille. Tous des personnes trop hautaine à son goût. La plupart méprisait les moldus sans raison valable, juste parce qu'ils n'étaient pas sorciers. Pour une raison qu'il ignorait, il espérait vraiment qu'elle soit différente. Peut être que Raija était juste lassé des sangs-purs qui le prenait de haut ?

Son regard se fixa sur la chevelure argentée de la jeune fille. Quelque chose attira son attention. Une poussière ? Une feuille ? Il n'hésita aucunement pour y porter la main et retirer la saleté qui s'était invité dans la crinière de celle-ci. Étant quelqu'un de tactile, il fallait dire qu'il n'y voyait pas le mal. Il présenta devant les yeux de la jeune fille la feuille que Raija avait récupérer avec un sourire en coin.

" - Une feuille, désolé. Au fait, je m'appelle Raija, si tu ne me connaissais pas. Ce qui est, soyons honnête, peu probable... pas vrai ? "

Il haussa un sourcil, pour exprimer un léger doute. Bien sûr, il exagérait souvent sur sa popularité... ou pas. Il fallait dire qu'un gaillard de plus d'un mètre quatre-vingt, avec la peau mate et les cheveux longs, on avait pas du mal à pas le voir dans les couloirs. D'autant plus qu'il était tatoué.


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Ven 11 Mai - 13:43
« Si j'écrivais des chansons d'amour, ce serait pour dire qu'il n'existe pas. »


***

Son rire se voulait certainement bon enfant et traduire un certain amusement. Rahel y ressentie néanmoins comme un iota d'amertume, bien que ce soit plus une supposition qu'une réelle assomption. En même temps, quoi de plus normal ? La remarque mordante de la jeune Serpentard avait à minima de quoi surprendre et... Piquer. Elle même ne savait pas toujours pourquoi elle agissait ainsi, pourquoi elle recherchait autant la compétition, à asseoir par la même sa supériorité. Lorsqu'elle sentait une réplique plus ou moins cinglante lui venir, elle parvenait rarement à la retenir.
Son caractère sanguin finira probablement par lui jouer des tours.
Mais elle ressentais le besoin de tester les autres, de s'approcher sournoisement de la limite de ce qu'ils pouvaient tolérer. Certain faisaient preuve de sang froid, tandis que d'autres, plus explosifs, étaient des proies particulièrement faciles. De même, tout le monde n'était pas touché par les mêmes choses. Certains tolérait très bien que l'on mentionne l'infériorité des moldus et de leurs rejetons magiques, d'autres, pas du tout... Provoquer était une excellente façon de connaître les croyances, les peurs et les pensées profondes des individus. Bien plus qu'un simple dialogue basé sur une prétendu bonne foi.
Rahel en était convaincue.

« Je crois bien que tu m'as eu ! Malgré mon apparence, je suis loin d'être un fêtard... Ça reste entre nous ? »

La petit blague du Serdaigle ne fit que maintenir en place le sourire déjà présent sur les lèvres de la Serpentarde. Plus qu'un secret, c'était bien sure une façon commune de détendre l'atmosphère, ou plutôt de désamorcer la bombe qu'elle était en train d'élaborer. Son sourire et son clin d’œil avaient vraisemblablement le même but : faire repartir la conversation sur des bases saines.
Ahaha.
Qu'il était mignon...

« Une feuille, désolé. Au fait, je m'appelle Raija, si tu ne me connaissais pas. Ce qui est, soyons honnête, peu probable... pas vrai »

L'épisode de la feuille la laissa de marbre : elle ne recula pas, ne chercha pas à s'esquiver mais ne força pas non plus le contact avec la main du Serdaible. Elle n'était ni une donzelle effarouchée, ni un chat en manque d'affection. Le contact tactile la laissait tout simplement de marbre, aussi, elle ne lui en tint pas rigueur.
L'expression de Rahel ne changeait pas : ce même sourire nonchalant, ni acide ni ironique, juste nonchalant étirait toujours la courbe de ses lèvres. Elle darda sur lui son regard émeraude étincelant, tout en lâchant :

« Évidemment... Et tu es un né-moldu, c'est bien ça ? »

Elle aurait pu être moqueuse. Elle aurait pu être mordante.
Mais elle posa cette question sur le ton de la conversation. Elle aurait tout aussi bien pu lui demande s'il préférait son thé avec ou sans sucre.
Elle papillonna des cils en faignant l'innocence.
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Sam 12 Mai - 13:42


Discussion nocturne


Il sourit un peu tristement, il faut l'avouer. Cette question, il l'avait souvent entendu. Les rumeurs circulaient rapidement et celle sur l'origine de sa famille n'avait pas dérogé à la règle. Oui, il était né moldu, et alors ? Il ne comprenait pas l'importance du sang, ce que les sorciers tendait à accorder une importance particulière.

Abandonnant toute attitude enjôleur, il leva la tête vers le ciel en soupirant. Il hésitait entre partir dans sa salle commune ou rester continuer à parler à Rahel. L'espace d'une seconde, on pouvait voir un garçon complètement différent. Le Raija qui passait son temps à s'amuser, se tourner lui même en blague et à tenter de plaire aux filles avait disparu. Devant la Serpentarde, c'était un homme las, posé et un peu trop mature pour son âge. Il semblait même un peu... un peu perdu, il faut le dire.

" - Effectivement, je suis né-moldu. Pour tout t'avouer, j'étais pas ravie quand j'ai reçu ma lettre. Je voulais être comme les autres enfants de l'école où j'étais. "

Il haussait les épaules. Quelqu'un né de parent magique ne pourrait pas comprendre ce sentiment, il en était convaincu. Celui de perdre plus que tu gagnes en allant à Poudlard. Quand le monde que tu connaissais s'écroule pour laisser la place à un plus vaste, tellement immense qu'une vie ne suffirait pas à l'explorer... Bien sûr certains sujets magiques le passionnait mais... au fond de lui il aspirait à retrouver une vie de "moldu" normal.

Il se retourna vers elle, le regard inquisiteur. Il cherchait à obtenir une réponse ou une réaction d'elle. Est-ce que ça importait ? Est-ce que les parents définissaient vraiment la valeur d'une personne, moldu ou sorcier ? Qu'est-ce que les sangs purs avaient de si parfait comparé aux autres, plus communs ? Tout le monde savait que l'ascendance n'avait rien à voir avec la capacité à lancer des sorts, ou la mémoire.

" - Est-ce que ça change vraiment quelque chose ? "

Sa question était concise mais sincère. Elle pouvait voir dans son expression que, véritablement, il ne comprenait pas l'importance d'avoir un sang pur. Après quelques minutes, il finit par sourire. L'adolescent ne voulait pas s'ouvrir à quelqu'un sur ces questions qui offenseraient la plupart des étudiants. Encore moins à une Serpentarde un peu trop hautaine pour son bien être.

" - Tes amis ne vont pas s'inquiéter de ne pas te voir revenir ? Ils risquent de penser que tu as de mauvaises fréquentations. "

Il souffla un rire du nez, un peu dédaigneux avant de se retourner vers les étoiles en soupirant. Finalement, l'Astronomie, c'était pas si mal que ça. Il suffisait d'être bien accompagné.

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Lun 14 Mai - 13:38
« Je serais ton dernier souffle,
Avant... Mais avant quoi?
Ce pourquoi l'on étouffe,
Ce pourquoi l'on se bat,
Pour quelque chose qui ne viendra pas... »


***

Rahel ne rata pas une miette des émotions que traduisait la moue tantôt triste, tantôt impassible du jeune Serdaigle. Même cette apparente inexpressivité transmettait un message en soi. Que ce soit une émotion, comme la tristesse ou le dégout mais aussi une envie, pas nécessairement subtile comme celle de mettre un terme à une conversation qui l’exaspérait. En tout cas, il semblait avoir définitivement laissé tomber le masque du séducteur. Et c’était exactement ce qu’elle voulait.
Qu’il dévoile sa vraie nature.
Le Raija sans fard, celui qui se cachait sous des airs habituellement rieurs et charmant. Celui qu’il était vraiment au fond de lui, tandis que toute les fibres de son être semblaient ployer dans une seule direction, dirigée par une entité primaire : la colère.
Parce qu’au fond, c’est ce qu’il était : un homme en colère.
C’était de loin les individus que Rahel préférait : les insoumis, les révoltés ceux qui ne courbaient pas l’échine face à un monde qui les révulse.
Mais même dans cette catégories d’humains, il y avait deux sortent d’individus : les colériques expressifs et… les autres.

" - Effectivement, je suis né-moldu. Pour tout t'avouer, j'étais pas ravie quand j'ai reçu ma lettre. Je voulais être comme les autres enfants de l'école où j'étais. "

Et ravi, il ne l’était toujours pas.
Poudlard n’avait pas l’air d’avoir changé grandement son état d’esprit. Elle aurait d’ailleurs pu ricaner, lui souffler que c’était tant mieux et qu’ici personne ne voulait de quelqu’un comme lui, qu’elle ne demandait d’ailleurs que ça, qu’ils le renvoient s’il y tenait tant que ça. Il retournerait avec ses amis moldus, faire des corvées de moldus, si faire le ménage sans magie lui manquait à ce point. Mais elle n’en fit rien, car ni Cecil ni Vivian ou aucun autre de ses amis Serpentard n’était dans les parages. Ce qui n’échappa pas à Raija, d’ailleurs. Il acheva son monologue par une question quasi rhétorique, dont le ton acide avait plus pour but de la blesser que de s’inquiéter de l’opinion de ses soi disant amis.
Rahel balaya d’ailleurs la question par une apparente immobilité, faisant même comme si elle n’avait rien entendu. Elle s’arrêta davantage sur l’interrogation qui la précédait : est ce que ça changeait vraiment quelque chose ?
Elle tourna vers lui deux grands yeux verts inquisiteurs, dans lesquels il n’y avait plus aucune trace de haine ou de colère. En revanche, y lire une quelconque expression aurait été une tâche ardue, à moins de maîtriser la légilimancie.
Elle lâcha alors sur une voix presque douce :

« Ca a l’air de changer quelque chose pour toi, en tout cas. »

Car après tout, elle n’avait fait que poser une question. Elle aurait pu lui demander son âge, son lieu de naissance ou son dessert préféré. Pas de bol, elle avait tapé pile là où il ne fallait pas.
Pile à l’endroit où ça démangeait.
***

« Je suis l'entaille au cœur,
Ce qui te bouffe à l'intérieur.
je suis l'entaille au bras,
je suis la plaie, non, qui ne guérit pas. »
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